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Une descendante de Pierre Houel de Valleville, Marie Houel, occupa ensuite le manoir. Elle épousa Pierre Louis Isnel de Combles, né en 1632, brigadier de la noblesse du Ban de Caux, qui fut inhumé en 1716 à Ste Marie des Champs.
Des liens très étroits unissaient la famille de Combles et la famille princière d’Yvetot. Ainsi, Camille III d’Albon, dernier prince d’Yvetot qui « régna » sur la Principauté de 1746 à 1772 avait pour grand-mère maternelle Françoise de Combles, épouse d’un échevin de Lyon, David Olivier. Les deux derniers propriétaires du manoir avant la Révolution furent Louis Marie Gervais Isnel de Combles, né en 1740 et Louis Charles Désiré Isnel, né en 1742. Emigrés tous deux, les frères Isnel auraient dû voir leurs biens confisqués et vendus au titre des biens nationaux. Mais le manoir échappa à cette mesure confiscatoire en raison d’un litige porté devant les tribunaux par un enfant adultérin contestant un partage effectué des années auparavant. C’est ainsi que le manoir du Fay ne fut pas vendu comme bien national mais réquisitionné pour être transformé en maison de détention destinée à accueillir les suspects du nouveau régime. Il subsiste un témoignage sur la vie au manoir, devenu prison sous la terreur, dans les mémoires inédits d’un curé de campagne, l’abbé Dumesnil, curé de Guerbaville (actuellement Arelaune-Sur-Seine) qui décrit ainsi son arrivée au manoir : « Combles, où l’on me conduisit, est une vaste habitation de plaisance, entourée de magnifiques avenues, et située sur la paroisse de Ste Marie, à une demi-lieue d’Yvetot… » Il reconnait que sa détention au manoir n’était pas des plus rigoureuses. Il dit pouvoir se promener dans la cour et dans un grand et beau jardin clos de murs qui s’étendait de l’autre côté de la maison